Project description:Antecedentes y objetivos La enfermedad por coronavirus de 2019 (COVID-19) es una enfermedad ocasionada por el nuevo coronavirus del síndrome respiratorio agudo grave (SARS-CoV-2). Se identificó por primera vez en diciembre de 2019 en la ciudad de Wuhan, en los meses siguientes se expandió rápidamente a todos los continentes y la Organización Mundial de la Salud (OMS) la reconoció como una pandemia global el 11 de marzo de 2020. La mayoría de los individuos son asintomáticos pero una baja proporción ingresan a cuidados intensivos con una alta morbimortalidad. Este consenso tiene como objetivo actualizar la declaratoria inicial emitida por la Asociación Colombiana de Medicina Crítica (AMCI) para el manejo del paciente críticamente enfermo con COVID-19, dentro de las áreas críticas de las instituciones de salud. Métodos Este estudio utilizó dos técnicas de consenso formal para construir las recomendaciones finales: Delphi modificada y grupos nominales. Se construyeron preguntas por la estrategia PICO. 10 grupos nominales desarrollaron recomendaciones para cada unidad temática. El producto del consenso fue evaluado y calificado en una ronda Delphi y se discutió de forma virtual por los relatores de cada núcleo y los representantes de sociedades médicas científicas afines al manejo del paciente con COVID-19. Resultados 80 expertos nacionales participaron en la actualización del consenso AMCI, especialistas en Medicina Critica y Cuidados Intensivos, Nefrología, Neurología, Neumología, bioeticistas, Medicina interna, Anestesia, Cirugía General, Cirugía de cabeza y cuello, Cuidados Paliativos, Enfermeras Especialistas en Medicina crítica, Terapeutas respiratorias especialistas en medicina crítica y Fisioterapia, con experiencia clínica en la atención del paciente críticamente enfermo. La declaratoria emite recomendaciones en los ámbitos más relevantes para la atención en salud de los casos de COVID-19, al interior de las unidades de cuidados intensivos, en el contexto nacional de Colombia. Conclusiones Un grupo significativo multidisciplinario de profesionales expertos en medicina crítica emiten, mediante técnicas de consenso formal, recomendaciones sobre la mejor práctica para la atención del paciente críticamente enfermo con COVID-19. Las recomendaciones deben ser adaptadas a las condiciones específicas, administrativas y estructurales de las distintas unidades de cuidados intensivos del país.
Project description:Introduction The COVID-19 epidemic has led to the need for unprecedented decisions to be made to maintain the provision of neurological care. This article addresses operational decision-making during the epidemic. Development We report the measures taken, including the preparation of a functional reorganisation plan, strategies for hospitalisation and emergency management, the use of telephone consultations to maintain neurological care, provision of care at a unit outside the hospital for priority patients, decisions about complementary testing and periodic in-hospital treatments, and the use of a specific telephone service to prioritise patients with epileptic seizures. Conclusion Despite the situation of confinement, neurology departments must continue to provide patient care through different means of operation. Like all elements of management, these must be evaluated.
Project description:INTRODUCTION:Since the beginning of the new pandemic, COVID-19 health services have had to face a new scenario. Voice therapy faces a double challenge, interventions using telepractice, and delivering rehabilitation services to a growing population of patients at risk of functional impairment related to the COVID-19 disease. Moreover, as COVID-19 is transmitted through droplets, it is critical to understand how to mitigate these risks during assessment and treatment. OBJECTIVE:To promote safety, and effective clinical practice to voice assessment and rehabilitation in the pandemic COVID-19 context for speech-language pathologists. METHODS:A group of 11 experts in voice and swallowing disorders from 5 different countries conducted a consensus recommendation following the American Academy of Otolaryngology-Head and Neck Surgery rules building a clinical guide for speech-language pathologists during this pandemic context. RESULTS:The clinical guide provides 79 recommendations for clinicians in the management of voice disorders during the pandemic and includes advice from assessment, direct treatment, telepractice, and teamwork. The consensus was reached 95% for all topics. CONCLUSION:This guideline should be taken only as recommendations; each clinician must attempt to mitigate the risk of infection and achieve the best therapeutic results taking into account the patient's particular reality.
Project description:Introduction Les patients traités pour un cancer étant à risque de développer des formes sévères de COVID-19, les autorités sanitaires ont émis des recommandations pour optimiser leur prise en charge dès le printemps 2020. En quelques semaines, la prise en charge des patients en onco-hématologie a été bouleversée pour limiter le risque de contamination par la COVID-19, entraînant possiblement une peur, une anxiété ou des troubles psychologiques tels qu’un stress post-traumatique. Dans ce contexte de pandémie, l’étude COVIPACT (NCT04366154) vise à décrire les adaptations de traitements oncologiques ou de prise en charge, et l’état psychologique des patients à différents temps de la pandémie. Nous présentons ici les résultats portant sur la prise en charge oncologique. Méthodes Les patients traités pour un cancer solide ou hématologique et reçus en hôpital de jour des deux centres de lutte contre le cancer de Normandie pendant la période du premier confinement (mars-mai 2020) ont été inclus. Les modifications thérapeutiques décidées lors de réunions de concertation pluridisciplinaires ont été recueillies dans les dossiers médicaux. Les facteurs cliniques associés à une adaptation de prise en charge ont été recherchés par des modèles de régression logistique. Résultats Au total, 734 patients ont été analysés, d’âge médian 64 ans [24-89] et comptant 69 % de femmes ; 724 (99 %) présentaient un cancer solide, dont 60 % au stade métastatique, et 49 % bénéficiaient d’un traitement de première ligne. Les patients étaient principalement traités par chimiothérapie seule (49 %), chimiothérapie associée à une thérapie ciblée (17 %), thérapie ciblée seule (19 %), ou immunothérapie seule (8 %), les autres recevant une combinaison de traitements ; 272 patients (37 %) ont commencé ce traitement pendant la période de confinement. Au total, 195 patients (27 %) ont eu une adaptation de traitement ou de prise en charge d’un ou plusieurs types, dont 29 % de décalages de cures, 27 % de modifications de suivi (principalement télé ou visio-consultation), 16 % d’interruptions de traitement et 27 % de modifications du rythme d’administration. Ces adaptations étaient significativement associées au type de traitement (p < 0,001, régression logistique multivariable), plus souvent observées chez les patients traités par immunothérapie seule (43 %) ou thérapie ciblée seule (46 %), et moins souvent chez ceux traités par chimiothérapie seule (16 %). Par ailleurs, les patients traités pour une première ligne ou ayant un traitement initié pendant le confinement étaient moins sujets à voir leur prise en charge ou traitement adapté (respectivement 21 %, p = 0,018 et 14 %, p < 0,001). Les soins de support ont plus souvent été interrompus chez les patients dont la prise en charge a été adaptée (65 % versus 51 %, p < 0,001, n = 89). Par ailleurs, la crainte d’être infecté par la COVID-19 lors d’une consultation en centre de soins n’a pas été majorée chez les patients sans modifications de leur prise en charge classique ou de traitement tel qu’initialement prévu. Conclusion Le premier confinement national instauré pendant la pandémie de COVID-19 a induit une adaptation de traitement ou de prise en charge chez plus d’un quart des patients, décidée collégialement sur la base des traitements instaurés et le statut de la maladie, dans le respect des recommandations. L’impact à moyen terme de cette adaptation sur l’évolution de la maladie reste à étudier.
Project description:Introduction La pandémie d’infections à SAR-CoV-2 a été l’origine de nombreux essais thérapeutiques et de prescriptions compassionnelles de molécules anciennes. La 1,3,7-triméthylxanthine (TMX) est la substance psychoactive la plus consommée au monde. Face à la cacophonie thérapeutique nous avons décidé de conduire une étude clinique de repositionnement de la TMX évaluant son impact sur l’évolution clinique de patients COVID-19 hospitalisés dans 2 services maladies infectieuses et tropicales de 2 CHU métropolitains. Matériels et méthodes Cette étude de cohorte rétrospective a été conduite durant le mois d’avril 2020 dans 2 CHU métropolitains de 2 régions différentes. Les critères d’inclusion étaient un âge > 18 ans, une infection documentée à SARS-CoV-2 et l’absence de contre-indication à la prise de TMX. Les caractéristiques cliniques et antécédents des patients ont été obtenus à partir des dossiers médicaux informatisés par le biais de formulaires de collecte de données standardisés. Le score de gravité clinique (NEWS-2) à l’admission, la durée du séjour hospitalier et le statut à j6 ont été recueilli. Les patients recevaient soit la TMX 1 dose par jour le matin au petit déjeuner soit d’autres traitements (groupe contrôle). Le critère de jugement principal et les critères de jugements secondaires étaient évalués à j6 (mortalité, durée d’hospitalisation, sévérité de la maladie, recours à une antibiothérapie, la survenue d’effets secondaires). Cette étude a reçu les autorisations de la CNIL, d’un CPP et le protocole est publié sur inscrite sur clincialTrial.gov NCT04395742. Résultats Quatre-vingt-treize patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 67,3 ans (écart-type = 17,1). Le groupe TMX et le groupe témoin comprenaient respectivement 26 et 67 patients. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le groupe TMX et le groupes témoins pour les variables sexe, IMC, comorbidités, tabagisme ou traitement antihypertenseur. Le groupe TMX a nécessité moins de recours à une antibiothérapie (46,2 % vs 73,1 %, p < 0,05). L’extension radiologique des lésions évaluées par TDM était plus importante dans le groupe témoin. La durée médiane de séjour à l’hôpital était significativement plus courte dans le groupe TMX (9,5 contre 15 jours, p < 0,05). Ceci étant confirmé en analyse multivariée. L’ORajusté TMX 4,87 [1,02 ; 23,29] (p = 0,044) d’avoir un séjour < 7 jours. Conclusion La TMX n’est autre que la caféine et notre étude consistait en une comparaison des patients prenant un café le matin par rapport aux autres. En torturant les données nous retrouvons une association entre café du matin et séjour < 7 jours. L’objectif caché de ce travail était de démontrer que des médecins de terrain à partir des données de vrais patients peuvent produire des conclusions inadéquates. Malgré une pression sociale majeure liée à la pandémie la méthodologie et le temps sont essentiels pour éviter les conclusions hâtives. Enfin, nous pensons que la prudence, l’échange et l’humour sont nécessaires pour éviter de s’enfermer dans des raisonnements erronés.
Project description:ContextThe COVID-19 pandemic in France has led to the implementation of containment measures, limiting medical activity to urgent care. Heart Failure (HF) patients should have particularly been concerned. During the pandemic, movement restrictions and fear of contamination could have worsened HF patients.MethodsWe conducted two dedicated anonymous questionnaire completed at the end of the first lockdown period in France about the HF patients'symptoms and the cardiologists'pratice. In parallel, data from the SNDS (Système National des Données de Santé) were collected concerning the practices of cardiologists.ResultsRegarding HF patients, 1156 participated and filled the questionnaire. 53% were men, aged 61± 15 yo in men and 53±12 yo in women; 13% declared feeling bad during the pandemic period. 36% declared they had more dyspnea, 14% more oedema, 45% a gain of weight and 57% were more tired. 45% of patients declared having spent more than 4 weeks without any appointment with a medical doctor. Regarding Cardiologists, they proposed to perform a remotely follow-up (teleconsultation including visio, phone call management) in 23% of cases. In parallel, data from the SNDS showed that 19% of cardiologist used teleconsultations.ConclusionThrough this original survey, it emerges that despite the HF patients being more symptomatic, cardiological follow-up was difficult and challenging. We suggest that during pandemic, teleconsultations could improve the efficiency and quality of care, reduce demands on patients, and reduce healthcare costs.
Project description:Introduction La pratique clinique auprès de patients douloureux chroniques, ébranlée par la réorganisation du champ sanitaire, a nécessité de repenser la prise en charge psychologique de la douleur. Afin de poursuivre l’accompagnement psychologique des patients, des consultations individuelles ou des ateliers de groupes à distance se sont développés. Un groupe d’échange de pratiques rassemblant des psychologues et psychothérapeutes a partagé ses expériences cliniques et son vécu de la crise. Objectifs Les objectifs de cette étude sont d’explorer l’adaptation des pratiques cliniques pour les sujets douloureux chroniques, le vécu des professionnels, et de proposer des recommandations issues des réflexions collectives. Méthode La méthodologie de recherche clinique a suivi celle d’un focus group. Trois réunions en visioconférence de deux heures ont eu lieu de septembre 2020 à mai 2021. Une analyse thématique des retranscriptions a été réalisée avec le logiciel d’analyse qualitative NVivo. Résultats Au total, 9 psychologues et psychothérapeutes ont participé au focus group. L’analyse thématique a révélé trois grands thèmes, à savoir : (1) impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19 ; (2) adaptation des pratiques ; (3) processus de changement des pratiques cliniques. Conclusion Les professionnels rapportent que l’usage des outils numériques a permis de limiter l’impact psychologique de la crise sanitaire sur les patients et de maintenir le lien. Des recommandations issues des réflexions collectives suggèrent de maintenir les soins en distanciel et de s’appuyer sur le soutien des équipes, de la hiérarchie, et des groupes d’échanges entre pairs.
Project description:Abstract Objective To evaluate two pooled-sample analysis strategies (a routine high-throughput approach and a novel context-sensitive approach) for mass testing during the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic, with an emphasis on the number of tests required to screen a population. Methods We used Monte Carlo simulations to compare the two testing strategies for different infection prevalences and pooled group sizes. With the routine high-throughput approach, heterogeneous sample pools are formed randomly for polymerase chain reaction (PCR) analysis. With the novel context-sensitive approach, PCR analysis is performed on pooled samples from homogeneous groups of similar people that have been purposively formed in the field. In both approaches, all samples contributing to pools that tested positive are subsequently analysed individually. Findings Both pooled-sample strategies would save substantial resources compared to individual analysis during surge testing and enhanced epidemic surveillance. The context-sensitive approach offers the greatest savings: for instance, 58–89% fewer tests would be required for a pooled group size of 3 to 25 samples in a population of 150?000 with an infection prevalence of 1% or 5%. Correspondingly, the routine high-throughput strategy would require 24–80% fewer tests than individual testing. Conclusion Pooled-sample PCR screening could save resources during COVID-19 mass testing. In particular, the novel context-sensitive approach, which uses pooled samples from homogeneous population groups, could substantially reduce the number of tests required to screen a population. Pooled-sample approaches could help countries sustain population screening over extended periods of time and thereby help contain foreseeable second-wave outbreaks.